La quatrième guerre mondiale

Un regard sur le monde


Filmé simul­ta­né­ment aux pre­miè­res lignes des conflits au Mexique, en Argentine, en Afrique du Sud, en Palestine, en Corée, en Afghanistan et en Irak, mais aussi lors des grands ras­sem­ble­ments de Seattle, de Gênes et de Québec, ce film engagé témoi­gne des luttes que mènent des hommes et des femmes contre l’oppres­sion, l’injus­tice et la vio­lence qui leur sont impo­sées. The Fourth World War traite de cette guerre sour­noise que les États, en conco­mi­tance avec les grands grou­pes finan­ciers et indus­triels, livrent contre les inté­rêts et les besoins des citoyens du monde.

Des mil­lions de sans-abri en Afrique du Sud lut­tent pour le droit au loge­ment et contre la pri­va­ti­sa­tion de l’eau. Au Chiapas, les indi­gè­nes Zapatistes chas­sent l’armée du gou­ver­ne­ment mexi­cain qui vend leurs terres au marché mon­dial. Après l’effon­dre­ment économique en Argentine en décem­bre 2001, nous assis­tons à un sou­lè­ve­ment popu­laire et à une ten­ta­tive d’orga­ni­sa­tion au delà des struc­tu­res de l’état et du marché. Après une subite libé­ra­li­sa­tion des condi­tions de tra­vail en Corée du Sud en 1997, des mil­lions de sala­rié(e)s des­cen­dent dans les rues lors d’une des plus gran­des grèves de l’his­toire récente. Des actions mas­si­ves de déso­béis­sance civile contre des som­mets économiques au Québec et à Gênes déclen­chent des condi­tions res­sem­blant à une guerre civile dans les métro­po­les des états indus­tria­li­sés.

Dans La 4e Guerre Mondiale, ce sont des per­son­nes qui refu­sent de se sou­met­tre à la ter­reur qui pren­nent la parole et qui ne lais­sent pas que leurs rêves d’un monde juste et sans oppres­sion soient occu­pés par des armées, par la peur ou le déses­poir.